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EN BREF :

L'exploitation est implantée au sein du massif central, bassin d'élevage bovin allaitant et laitier. Nous conduisons un troupeau de vaches Salers aux robes acajou dont le Cantal constitue le berceau de la race ainsi qu'un troupeau de vaches Prim'Holstein dont le lait sert à la fabrication de 3 fromages AOP (cantal, salers et bleu d'Auvergne).
L'exploitation nous sert de support pédagogique :
-découverte et apprentissage techniques lors de stages et de travaux pratique
-diagnostic de la conduite des ateliers et analyse des résultats
-fourniture de matière première (lait et carcasse de bovins) aux ateliers technologiques pour les filières agroalimentaires

Historique :
1904 : Constitution d'une ferme avec 35 Salers traites pour fournir du lait à la laiterie de l'ENIL(école nationale de l'industrie laitière).
1954 : Création d'une porcherie pour valoriser le lactosérum.
1965 : Constitution d'un troupeau de Française Frisonne Pie Noire et orientation du troupeau Salers vers un troupeau allaitant.
1981 : Création d'une porcherie d'engraissement de 450 porcs
1999 : Arrêt de la porcherie du fait du cours du porc et des nuisances pour le voisinage ; développement des ateliers bovins.
2000-2001 : Mise aux normes
2006 : Fabrication de fromage fermier AOP Salers.
2012 : 400 000l de référence produit par 60 Prim'Holstein, 55 Salers en schéma de sélection
2015 : mise en œuvre du projet d'exploitation : Produire Autrement 

 VIDÉOS  (réalisées par notre classe)

 L'EXPLOITATION : 

LA TRAITE

LA SEMAINE DE STAGE SUR LA FERME

UNE NAISSANCE...

  

LE PROJET D'EXPLOITATION : 

Le projet consisterait à nourrir les vaches laitières uniquement avec de l'herbe sous toute ses formes (sur pied, sèche … ).

Ils veulent favoriser le pâturage tournant c' est à dire découper la parcelle en quadrillage ( faire plusieurs petites parcelles à partir d' une grande parcelle ) afin d' éviter le surpâturage et trop d'intrants.

Ils veulent diminuer la production de maïs mais ils veulent encore garder une petite partie pour l' engraissement des broutards et surtout pour la partie pédagogique. Mais ils souhaiteraient aussi valoriser les broutards en les gardant plus longtemps ( 3 ans ) et en les vendant sur le marché locaux. En les nourrissant exclusivement à l' herbe et au maïs. Ils voudraient semer de la luzerne à la place du maïs car c'est une espèce rustique et elle a besoin de peu d'intrants et elle apporte beaucoup de protéines. Ils la sèmeraient sous couvert de blé ( semer de la céréale d'abord puis semer la luzerne pour que celle-ci soit protégée du gel le temps qu'elle germe ). Ils aimeraient diminuer les antibiotiques et les traitements déparasitaires classiques pour les remplacer par des traitements homéopathiques, phyto-thérapeutiques et aromathérapies : par exemple la coccidiose (veaux de 7 jours qui ont des fèces en sang) que l'on soigne avec un produit naturel à base d'ail. Enfin pour éviter d'autres maladies il faudrait surveiller le troupeau plus fréquemment, anticiper plus que traiter "méthodes OBSALIM". . Cette méthode est très efficace à condition de détecter la maladie dés les premiers signes .
En conclusion cette méthode est très efficace, peu coûteuse mais à condition de plus de surveillance, d'observation des animaux et des prairies. Il faut que les ouvriers fassent des formations afin de savoir toutes les astuces et les compétences pour produire autrement. Ce qui demande beaucoup de travail et d'implications mais laissera une planète propre pour l'avenir.

 

LES VÊLAGES DE 2016